Course d’orientation

Compétences attendues à la fin de la  :

Deuxième et troisième Séance : 

Cycle Terminal :

Niveau 1 (1B1 1B2)

A la fin des deux séances, les élèves sauront trouver entre 5 et 8 balises placées sur un parcours surligné sur la carte et qui s’appuie en main courante sur le terrain le long de lignes de niveau 1, 2, 3 et 4 (les lignes de niveau 3 et 4 ont été expérimentées lors de  la séance 1, ce qui explique leur utilisation à la deuxième séance d’un niveau débutant). La position des balise, leur ordre, et leur nombre ne sont pas connus à l’avance:

Ø       8 parcours sont disponibles créés à partir de 20 balises.

Ø       La proximité des parcours et donc des balises, impose un suivi précis du parcours imposé, afin de bien déterminer si la balise se trouve ou non sur la ligne suivie.

Ø       Le parcours réellement effectué se confond avec le parcours dessiné sur la carte.

Ø       Le parcours s’effectue seul.

 

CONNAISSANCE : Informations

·   Identification des Postes et Balises :

Sur les cartes les postes sont identifiés par des numéros supérieurs à 30.

·   Système de contrôle de la réalisation du parcours :

ü     Le poinçon : accrochée à la balise cette pince permet d’apposer un motif composé de trous qui témoigne du passage sur le poste.

ü     Le carton de contrôle : sur cette carte doivent figurer

§  Le nom du coureur.

§  Le groupe auquel il appartient (groupe de 8 élèves qui partent en même temps).

§  L’heure de départ.

§  L’heure d’arrivée.

§  L’heure de retour impératif.

§  Sur ce carton figurent 10 cases numérotées de 1 à 10. Ces cases doivent être poinçonnées dans l’ordre de passage imposé par le parcours tracé sur la carte.

·   Symbolisation du parcours :

Tracé de couleur rouge*, sur les cartes dites « élèves », il débute par le triangle qui pointe dans le sens de départ, et se termine par le double cercle.

*  le rouge n’appartient pas à la palette de couleurs utilisées pour la légende des cartes de CO. On peut donc pas confondre le parcours avec toute autre forme de ligne.

·   Tableau d’information :

Sur ce tableau figurent des consignes indispensables au bon déroulement de la séance, sécurité, etc.

Ainsi que les cartes dites « prof », où figurent les poinçons, nécessaires pour la vérification des cartons de contrôle individuels.

 

CONNAISSANCE : procédures

Techniques et tactique

Connaissance de soi

Savoir-faire sociaux

· Course sur parcours surligné : Valorisation de la reconnaissance des lignes et précision dans la détermination des points de décision.

· Conduite de parcours : Le parcours tracé sur la carte se confond avec le parcours réel à effectuer.

· Course en main courante : Le parcours à réaliser s’appuie sur des lignes de

ü     Niveau 1 : chemins et allées larges, clôtures infranchissables, rivière. Il est facile de courir dessus.

ü     Niveau 2 : fossé, talus, ruisseau (probablement à sec, mais large et sans ambiguïté). Je suis obligé de courir d’un côté ou de l’autre de la ligne.

ü     Niveau 3 : limite de végétation, particulièrement bien marquée, dans la mesure ou la zone de course s’impose naturellement. Je choisi un côté de course.

·      Réduction Kilométrique Footing : la situation nécessitant un coût informationnel de plus en plus faible devrait nous permettre au quatrième ou cinquième parcours d’avoir une première indication sur la RKF, de chaque élève. Celle-ci sera à confirmer avec d’autres formes de travail au cours du cycle.

·      Traitement de l’information :

La situation de travail, va mettre en évidence la complémentarité entre traitement de l’information sur le mode prédictif et réactif (cf : PAILLARD).

La relation CARTE vers TERRAIN (mode prédictif) permet de répondre à la question

« Quelle ligne de terrain dois-je obligatoirement emprunter ? » le terme obligatoire limite volontairement l’action prédictive de l’élève pour ces séances.

Alors que la relation TERRAIN vers CARTE (mode réactif) permet de répondre à la question

« Suis-je bien sur la ligne que j’ai choisi d’emprunter ?»

Ce travail de va et vient entre mode prédictif et réactif favorise la différenciation des  lignes par rapport aux autres éléments portés sur la carte.

Ø     Codage, reconnaissance des lignes :

1.    Codage : Renforcer les codages effectués à la première séance.

ü     Double trait ou trait simple pour les chemins et les rivières (relativement difficile dans le cas d’une carte en noir et blanc).

ü     Trait pointillé pour les fossés.

ü     Trait hachuré pour les clôtures, hachuré d’un seul côté pour le talus.

ü     Différence de texture entre les 2 zones délimitants une limite de végétation.

2.     Reconnaissance : (correspondance entre un signe ou un symbole et l’objet qu’il représente). Cette reconnaissance peut être facile lorsque le symbole présente des similitudes morphologiques fortes avec l’objet, plus complexes lorsque le symbole présente un degré d’abstraction important par rapport à l’objet.

Exemple : un chemin est facile à reconnaître, un talus ou une courbe de niveau ne présentent pas d’emblée les caractéristiques de volume, ou de relief que l’on va trouver sur le terrain.

3.     Association :

Afin de ne pas masquer les traits de la carte le parcours est souvent dessiné à côté de la ligne (sauf pour les chemins double trait). L’élève devra comprendre qu’il est toujours dessiné du côté le plus propice à la vision de la balise. Et donc s’il peut courir sur ou à côté de la ligne.

·      Sécurité : Rappel des consignes édictées lors de la première séance.

Ø   Heure de retour IMPERATIF : cet horaire exprimé sous la forme Heure de départ + temps de course maximal ou sous la forme d’un horaire normal, doit obligatoirement être respecté. Cela signifie que quel que soit le nombre de balises trouvé, ou sa position sur le terrain, le coureur doit s’organiser pour être de retour au gymnase pour cet horaire précis.

ü   Le non respect de cet horaire est synonyme de problèmes rencontrés par le coureur et implique donc une situation d’aide de la part du groupe.

ü   Le respect de cet horaire conditionne toute forme d’évaluation. S’il n’est pas respecté aucun autre indice ne sera pris en compte et la note attribuée sera donc 0.

·      Procédure de départ et d’arrivée :

Le respect de cette procédure (décrite dans la présentation de la situation ci-dessous), doit permettre 

Ø   Une bonne transmission des consignes, notamment l’heure de retour impératif.

Ø   Le remplissage efficace du carton de contrôle, notamment le parcours à effectuer. Ce carton est un élément essentiel dans le recueil des résultats pour évaluation, son remplissage incorrect pénalisera implicitement le coureur.

Ø   La précision dans l’arrêt du chronomètre, et donc un temps juste pour tous les coureurs.

Ø   L’enchaînement des rotations.

·      Loyauté face à la situation :

La non présence du professeur (dans le rôle de censeur ou d’arbitre) derrière chaque coureur peut donner un sentiment d’impunité face au non respect du parcours à effectuer.

C’est pourquoi sans être cachée chaque balise devra être placée de telle sorte qu’un passage approximatif, ou trop éloigné de la ligne directrice sur laquelle elle se trouve, ne permette pas sa découverte.

Situation  : (Cf : carte séance 2 )

Ø      Les élèves sont regroupés par 8 maximum.

Ø      Dans la chambre d’appel (partie délimitée ou n’a accès que le groupe qui se prépare à partir). Chaque élève complète son carton de contrôle (sur l’arrière partie vierge) Nom, Prénom, Classe, (sur l’avant tableau avec cases de poinçon) Numéro du groupe, Numéro du parcours qu’il va devoir effectuer. Ce numéro est attribué en fonction de sa position dans la liste de 8 (cf tableau de recueil des temps).

Ø      Chaque élève se voit remettre la carte du parcours qu’il va devoir réaliser.

Ø      Au moment du départ  le professeur annonce l’heure de départ, et l’heure de retour impératif (heure de départ + 20 minutes). Une fois ces deux consignes notées les élèves peuvent débuter leur course.

Ø      Sortie du gymnase par une porte dite (sortie départ).

Ø       Reproduire les 5 étapes précédentes avec tous les groupes en espaçant les départs de trois minutes.

Ø      Une fois le parcours entièrement effectué, ou la limite de temps atteinte, rentrer dans le gymnase par la porte dite (arrivée).

Ø      Annoncer au juge à l’arrivée, son numéro de groupe, son nom. Le juge annoncera l’heure d’arrivée, la reporter sur son carton de contrôle et calculer le temps de course.

Ø      Remettre son carton de contrôle aux personnes chargées de les vérifier. Celle-ci annoncera le nombre de balises trouvées, ainsi que le nombre d’erreur.

Ø      Bilan après chaque passage. Rappel des consignes qui favorisent le bon déroulement des rotations. Rappel des consignes qui favorisent la réussite de l’épreuve.

Cf bilan ci dessous :


Bilan :

La première séance et notamment la première rotation a été consacrée, à l’application des consignes pour que la situation existe

Ø     Consigne départ, arrivée, choix des parcours.

Ø     Remplissage du carton de contrôle (avant le parcours, pendant le parcours poinçonnage, après le parcours).

Ø     Respect et compréhension de la nécessité de l’heure de retour impératif).

Une fois ces consignes intégrées, nous avons pu travailler sur le « Comment faire » pour être plus efficace dans la conduite du parcours

Ø     Rappel des consignes d’orientation, placement du pouce comme indicateur de direction, orientation de la carte par rapport au éléments remarquables (bâtiments), pliage de la carte pour n’avoir que la partie concernée sous les yeux.

Ø     Sens du parcours en fonction des signes conventionnels (triangle départ, double cercle arrivée).

Séance du 24/09 deux rotations ont pu être effectuées.

Séance du 01/10 trois rotations ont pu être effectuées.

Si nous établissons une échelle forcément subjective de 1 à 5 :

1 = Situation non maîtrisée aussi bien méthodologiquement (tout ce qu’il faut faire pour témoigner du parcours réalisé) que dans l’action (nombre et précision des postes découverts). Non respect de l’horaire de retour impératif.

2 = Situation peu maîtrisée, l’un des deux aspects méthodologique, ou pratique est tellement mauvais que l’ensemble de la situation semble ne pas être maîtrisé alors que certains éléments porte à croire que certaines choses sont en cours d’intégration.

3 = Situation assez bien maîtrisée, l’aspect méthodologique est bon mais il y a trois erreurs dans les postes (ces erreurs étant souvent liées à un mauvais choix qui engendre la perte de repère). Parcours entièrement juste, mais réalisé à l’envers.

4 = Situation bien maîtrisée, deux erreurs maximum, une erreur n’engendre pas une cascade d’erreurs.

5 = Situation très bien maîtrisée, aucune erreur, qualité et précision dans le remplissage du carton de contrôle.

Nous obtenons les résultats suivants : (cf détail des résultats individuels dans fichier EXCEL bilan définitif).

Première rotation :  69% de résultats supérieur à 3

Deuxième rotation :  64 % de résultats supérieur à 3

Troisième rotation :  64% de résultats supérieur à 3

Quatrième rotation :  80% de résultats supérieur à 3

Cinquième rotation :  95% de résultats supérieur à 3

 

Séance du 24/09/2001

 

Séance du 01/10/2001

 

1 Er Passage

2 Eme Passage

 

1 Er Passage

2 Eme Passage

3 Eme Passage

Supérieur ou = à 3

27

25

 

27

33

39

Nombre d'élèves

39

39

 

42

41

41

Réussite relative > 3

69.23%

64.10%

 

64.29%

80.49%

95.12%

Évaluation Formatrice :

Lors de la première de ces deux séances il est nécessaire d’afficher les consignes afin de multiplier les sollicitations quant au déroulement de la situation. Cependant nous pensons qu’il est vain de supprimer cette intégration progressive des consignes tant leur nombre est élevé pour des élèves débutants dans l’activité.

Afin d’aider les élèves sur le terrain, on peut aussi envisager de jalonner les lignes avec des repères numérotés. Et ainsi faire figurer sur la carte, le numéro de ces jalons, le code des postes afin de confirmer ou non à l’élève s’il se trouve sur la bonne ligne et s’il poinçonne la bonne balise. On pourrait également faire figurer l’emplacement des mauvaises balises et leur code afin de confirmer l’égarement par rapport à la ligne, et l’erreur de balise.